"Nous étions une quarantaine, certains avec des masques de canard, d'autres avec des becs et nous avons distribué quelques milliers de photocopies de l'article et quelques dizaines d'exemplaires du Canard enchaîné", a raconté Christophe Grébert. "Le but était de préserver la liberté de la presse et le droit du citoyen de Puteaux de s'informer", a renchéri Olivier Kalousdian, responsable du groupe EELV Puteaux.
Mais pourquoi tant de bruit et d'agitation ? Tout simplement parce que, dans son édition du 19 octobre, le Canard enchaîné affirmait que Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait été entendue en août comme témoin assisté par un juge d'instruction de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de commissions occultes dans le cadre de l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à Enerpart. L'élue de Puteaux a annoncé mercredi qu'elle allait déposer une plainte en dénonciation calomnieuse, tout en se disant "étrangère" à cette affaire. Pour sa part, le journaliste Hervé Liffran n'en est toujours pas revenu : tenter d'empêcher la distribution de tous les exemplaires du Canard était, selon lui, une "première" dans l'histoire de l'hebdomadaire satirique.
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