Le bisphénol A se trouve, selon l'Anses, dans "près d'une soixantaine de secteurs d'activité", dont la plupart des conditionnements d'aliments et boissons, les jouets et les articles de puériculture, voire les tickets de caisse des supermarchés et possiblement le matériel médical. Sa consommation est "en augmentation régulière". L'Anses préconise l'utilisation de produits de substitution au BPA - un mélange de phénol et d'acétone utilisé dans la fabrication de nombreux plastiques - ce qui protègerait également la population générale de tout risque éventuel.
L'OMS juge "prématuré" des mesures de protection
Les deux rapports publiés mardi, sur les usages du bisphénol A d'une part et sur ses effets sanitaires d'autre part, sont fondés sur les études scientifiques disponibles et diverses expertises. Les effets néfastes sont possibles "même à de faibles niveaux d'exposition", c'est-à-dire à des "doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires". L'agence considère désormais comme un "objectif prioritaire" la prévention des expositions des populations les plus sensibles que sont les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes ou qui allaitent. Elle lance aussi un appel à contribution pour recueillir à brève échéance, soit d'ici à fin novembre, toute donnée sur des produits de substitution et sur leur innocuité. En novembre dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait estimé de son côté "prématuré" de prendre des mesures de protection contre le BPA.
Les deux rapports publiés mardi, sur les usages du bisphénol A d'une part et sur ses effets sanitaires d'autre part, sont fondés sur les études scientifiques disponibles et diverses expertises. Les effets néfastes sont possibles "même à de faibles niveaux d'exposition", c'est-à-dire à des "doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires". L'agence considère désormais comme un "objectif prioritaire" la prévention des expositions des populations les plus sensibles que sont les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes ou qui allaitent. Elle lance aussi un appel à contribution pour recueillir à brève échéance, soit d'ici à fin novembre, toute donnée sur des produits de substitution et sur leur innocuité. En novembre dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait estimé de son côté "prématuré" de prendre des mesures de protection contre le BPA.
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