Il est donc privé de son immunité
présidentielle et exposé à d'éventuelles poursuites ou à une audition comme
témoin dans plusieurs affaires. Face à la presse, Nicolas
Sarkozy a toujours nié toute implication dans les dossiers pouvant lui
valoir une mise en cause.
Affaire Bettencourt : l'un des volets porte
sur des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Depuis l'incarcération, le 23 mars,
de Patrice de Maistre, l'ex-conseiller financier de Liliane
Bettencourt, ce volet politique semble concentrer l'attention des
juges qui ont organisé, avant le 15 juin, une série de confrontations clé.
Affaire Karachi : les juges enquêtent sur un
éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard
Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées
versées dans le cadre de contrats d'armement, mises en lumière dans l'enquête
sur l'attentat de Karachi (Pakistan) du 8 mai 2002. Nicolas
Sarkozy était en 1995 ministre du Budget et porte-parole de campagne
d'Edouard Balladur.
Autre affaire évoquée dans la presse, un supposé financement de la campagne de 2007 par le régime Kadhafi, ne fait pas directement l'objet de procédures, mais est abordée par le biais d'une plainte de Nicolas Sarkozy.
Autre affaire évoquée dans la presse, un supposé financement de la campagne de 2007 par le régime Kadhafi, ne fait pas directement l'objet de procédures, mais est abordée par le biais d'une plainte de Nicolas Sarkozy.
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