Le ministère syrien des Affaires étrangères a protesté jeudi
auprès de l'ONUaprès
le raid d'Israël ayant visé la veille, selon lui, un centre militaire près de
Damas -des sources diplomatiques affirment que la cible de l'attaque était en
fait un convoi transportant des armes à destination du Hezbollah
libanais.
Damas considère qu'il s'agit notamment "d'une violation par les
Israéliens de l'accord de 1974" conclu par la Syrie et Israël à la
suite de la guerre du Kippour en 1973. Il appelle aussi "les parties
compétentes aux Nations unies à prendre les décisions nécessaires face à cette
grave violation israélienne et pour garantir qu'elle ne se reproduira pas".
Mutisme officiel en
Israël
Jeudi après-midi, le gouvernement israélien, fidèle à sa doctrine dans de telles circonstances, était toujours muet sur le raid. Certains ministres affirmaient même s'enquérir du sujet dans les médias. Probablement les médias étrangers puisque la presse israélienne, soumise à la censure militaire, était pour sa part contrainte d'aborder le dossier avec les informations venues de l'étranger ou de se livrer à des commentaires généraux sur ses conséquences.
La protestation syrienne peut-elle changer la donne ? Pas forcément. Cette stratégie du "silence" israélien n'est en effet pas nouvelle puisque ce fut déjà le cas en 2007 lors d'un premier raid mené au Nord de la Syrie contre un réacteur nucléaire sur le point de passer en phase opérationnelle. A l'époque, le régime de Bachar al-Assad avait protesté, sans conviction, auprès de l'Onu quasiment dans les mêmes termes que ce jeudi. Sans entraîner de réactions israéliennes, ni internationales.
Jeudi après-midi, le gouvernement israélien, fidèle à sa doctrine dans de telles circonstances, était toujours muet sur le raid. Certains ministres affirmaient même s'enquérir du sujet dans les médias. Probablement les médias étrangers puisque la presse israélienne, soumise à la censure militaire, était pour sa part contrainte d'aborder le dossier avec les informations venues de l'étranger ou de se livrer à des commentaires généraux sur ses conséquences.
La protestation syrienne peut-elle changer la donne ? Pas forcément. Cette stratégie du "silence" israélien n'est en effet pas nouvelle puisque ce fut déjà le cas en 2007 lors d'un premier raid mené au Nord de la Syrie contre un réacteur nucléaire sur le point de passer en phase opérationnelle. A l'époque, le régime de Bachar al-Assad avait protesté, sans conviction, auprès de l'Onu quasiment dans les mêmes termes que ce jeudi. Sans entraîner de réactions israéliennes, ni internationales.
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